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Contribuer à lutter contre l'isolement

Pour célébrer la Semaine nationale de l’action bénévole, nous soulignons cinq initiatives et les bénévoles qui mettent en valeur les diverses façons dont la profession juridique peut contribuer à améliorer le monde.

Candice Pollack
Candice Pollack

La transition soudaine vers Zoom en mars 2020 a été plus difficile pour certaines personnes que pour d’autres. Les jeunes juristes, les étudiants en droit ainsi que les stagiaires figurent parmi les personnes qui ont le plus souffert de l’inconvénient de ne pas avoir accès à des ressources professionnelles, à des mentors et à des occasions d’apprendre d’autrui. Et ça, c’est sans compter les gens qui se sont du jour au lendemain retrouvés sans emploi et dans une situation financière précaire.

Le Comité de sensibilisation à la santé mentale de la Section des jeunes juristes de l’ABC a alors décidé de faire quelque chose pour lutter contre l’isolement avec lequel plusieurs de ses membres ont dû composer en lançant un programme intitulé Le café aux temps de la COVID.

Initialement, l’objectif était de fournir un espace virtuel où de petits groupes pouvaient se réunir pour discuter d’intérêts communs. Deux fois par semaine pendant une heure, quinze participants tout au plus se réunissaient en ligne avec des animateurs pour des discussions variées, de la création d’un cabinet aux façons de trouver le juste équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, en passant par une foule d’autres sujets qui étaient alors prioritaires.

Lors de la deuxième année de la pandémie, la section a décidé de passer à l’échelon supérieur. « Nous assistons aujourd’hui à une réorientation de l’attention vers quelque chose qui ressemble plus au droit substantiel, explique Candice Pollack, présidente de la Section des jeunes juristes de l’ABC. La question centrale n’est désormais plus vraiment la COVID-19. Il s’agit davantage de la manière dont la pratique du droit a changé. »

Compte tenu de l’importance de tisser des liens durables et de bâtir une communauté professionnelle dans un environnement de travail à distance ou hybride, la section a décidé de passer d’un modèle de séance unique à un modèle de « cohorte » où de petits groupes s’inscrivent à cinq séances toutes les deux semaines et restent ensemble pendant cette période.

Les participants ont ainsi la possibilité de connaître leurs pairs dans leurs domaines de pratique, des gens avec qui ils peuvent échanger sur LinkedIn ou ailleurs en personne et rester en contact au-delà de la durée du programme. « L’objectif global pour nous est vraiment d’aider les jeunes juristes à se bâtir une communauté juridique », explique Me Pollack.