Merci aux bénévoles pro bono de l’ABC
Pour célébrer la Semaine nationale de l’action bénévole, nous soulignons cinq initiatives et les bénévoles qui mettent en valeur les diverses façons dont la profession juridique peut contribuer à améliorer le monde.
Lorsque les crises aux quatre coins de la planète font les manchettes, les Canadiens souhaitent se mobiliser pour apporter leur aide, mais se sentent souvent impuissants face à la situation.
En raison du travail qu’ils font, les juristes en immigration sont bien placés pour soutenir des personnes qui fuient les guerres, les catastrophes naturelles ou d’autres calamités. Depuis 2005, la Section du droit de l’immigration de l’ABC offre des services pro bono en temps de crise pour aider les étrangers admissibles à venir au Canada.
Lorsque les États-Unis ont annoncé leur retrait rapide de l’Afghanistan en 2021, la section s’est empressée de mettre en place une initiative visant à faciliter les procédures d’immigration d’Afghans admissibles, particulièrement ceux et celles qui, après avoir travaillé pour des organisations internationales ou pour le système judiciaire afghan, étaient vulnérables à des représailles violentes, voire mortelles, de la part des talibans.
Quelque dix juristes capables d’offrir des services en farsi, en dari ou en pachto se sont mobilisés pendant des mois, faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour aider des Afghans admissibles.
Ce travail peut être déchirant, explique Lisa Middlemiss, qui dirige les initiatives bénévoles récentes de la section de l’immigration. « Comme le gouvernement était confronté à des problèmes d’évacuation des candidats potentiels, la prestation d’aide a été beaucoup plus lente et douloureuse » que dans une initiative semblable qu’a mise en place la section pour aider des Ukrainiens vulnérables à venir au Canada, peu après l’invasion de leur pays par la Russie. Environ vingt-cinq juristes font du bénévolat dans le cadre de cette initiative.
Bjorna Shkurti, coordonnatrice des initiatives pro bono, est elle-même une immigrante originaire d’Albanie. « J’ai suivi le même cheminement que beaucoup de ces gens qui cherchent à gagner le Canada », affirme-t-elle. Sachant que l’Ukraine n’est pas trop loin de son pays de naissance, elle s’estime heureuse de se trouver où elle est aujourd’hui. « Je veux tout simplement redonner à d’autres personnes, car si je suis ici aujourd’hui c’est que des gens ont fait preuve de générosité à mon égard. »
