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Occasion en or pour améliorer deux programmes de travailleurs indispensables

Profitez de la fin prochaine de deux projets pilotes pour tracer une nouvelle voie pour les programmes des aides familiaux, déclare la Section du droit de l’immigration de l’ABC.

A caregiver interacts with a child
iStock

En bref : Le Programme pilote des gardiens d’enfants en milieu familial et le Programme pilote des aides familiaux à domicile arriveront à terme en juin 2024, ce qui permet à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada de réorganiser les programmes destinés aux aides familiaux afin de mieux répondre aux besoins des familles canadiennes, tout en protégeant les aides familiaux étrangers d’abus.

Le Canada compte sur les aides familiaux étrangers et les aides familiaux à domicile depuis le XIXe siècle. « ON ne saurait trop insister sur la valeur de ce petit programme, qui date depuis fort longtemps, écrit la section (mémoire disponible uniquement en anglais; les citations qui en sont tirées sont des traductions). Il a permis et continue de permettre aux Canadiens, en particulier aux femmes, de progresser dans leur carrière tout en offrant des soins individualisés à leurs enfants. » Cependant, la pandémie de COVID-19 a révélé des faiblesses dans les deux programmes pilotes. La section propose une nouvelle version du régime des aides familiaux.

Éliminer l’exigence de soins à domicile

La section de l’ABC souligne que les employeurs ont besoin de solutions de soins flexibles qui respectent les droits des aides familiaux à des conditions de travail sûres, à une supervision indépendante et à des résultats prévisibles en matière d’immigration.

Parmi ses recommandations figure l’élimination de l’exigence de soins « à domicile » qui permettrait aux aides familiaux privés de soutenir le personnel dans les établissements de soins de santé et de garde d’enfants.

Supprimer l’exigence d’une offre d’emploi de l’étranger

La section suggère également d’éliminer la nécessité pour les aides familiaux de sécuriser une offre d’emploi avant de postuler, si le programme revient à un modèle d’embauche directe par l’employeur. Ce changement permet de traiter les retards de traitement considérables - souvent jusqu’à trois ans - auxquels sont confrontés à la fois les aides familiaux et les employeurs. « Ceci améliorera l’équité procédurale sans compromettre l’intégrité du programme », lit-on dans la lettre.

En outre, les programmes révisés devraient faire appel à des fournisseurs de services tiers de confiance ou à des agences pour mettre en relation des aides familiaux avec des employeurs, afin d’aligner plus efficacement les offres de services sur la demande.

Lire le mémoire complet (disponible uniquement en anglais).