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Bénévoles en droits de la personne

Pour célébrer la Semaine nationale de l’action bénévole, nous soulignons cinq initiatives et les bénévoles qui mettent en valeur les diverses façons dont la profession juridique peut contribuer à améliorer le monde.

Claudia Feldkamp

Les entreprises doivent veiller au respect des droits de la personne dans toutes les sphères de leurs activités, non seulement pour se conformer aux lois ou protéger leur réputation, mais aussi parce que c’est la bonne chose à faire.

Partout dans le monde, les entreprises sont tenues d’examiner leurs pratiques pour s’assurer qu’elles sont conformes aux droits de la personne à chaque étape dans leurs chaînes d’approvisionnement mondiales.

Il y a quelques années, un groupe de juristes bénévoles a commencé à compiler ce qui allait devenir le Guide de l’ABC sur les entreprises et les droits de la personne. Claudia Feldkamp, qui a coprésidé le projet, affirme que l’idée était de fournir aux juristes canadiens l’information dont ils ont besoin pour prodiguer les bons conseils à leurs clients qui exercent des activités commerciales partout dans le monde.

Le rôle des juristes pour aider les entreprises à assurer un monde meilleur et plus juste dans lequel les droits de la personne sont respectés a été reconnu par les Nations Unies dans un rapport présenté à l’Assemblée générale en 2018. Selon ce rapport, les juristes peuvent être catalyseur du changement positif ou obstacle à sa réalisation, en fonction de leur état d’esprit. Cependant, ils ont aussi besoin de la bonne information et, grâce au Guide de l’ABC sur les entreprises et les droits de la personne, les juristes canadiens sont outillés pour faire preuve de diligence raisonnable en matière de ces droits.

« Je suis concernée par ces questions, je pense qu’elles sont importantes », explique Me Feldkamp, au sujet de ce domaine du droit qui est encore relativement nouveau. « Je crois que nous avons des responsabilités et des obligations en ce qui concerne le professionnalisme de notre profession. »

Comme pour tout projet de bénévolat, il peut y avoir quelques moments frustrants. C’est particulièrement vrai dans ce cas-ci, car les juristes se préparaient à commencer à travailler sur le texte du Guide en mars 2020, au moment même où la pandémie de COVID-19 a tout ralenti, avec le défi supplémentaire de s’occuper des enfants à la maison pour bon nombre d’entre eux. « Mais cela s’inscrit bien dans les habiletés habituelles de la plupart des juristes, c’est-à-dire de savoir gérer les demandes concurrentes et trouver des moyens de les faire », explique Me Feldkamp.